Bonjour à tous,
Je poursuis avec le problème du PLASTIQUE. J’espère que vous ne faites pas d’indigestion avec tous ces microplastiques présents dans votre alimentation. Le fait de savoir permet de faire des choix plus éclairés lorsque vient le temps de faire l’épicerie. Cependant, avec ces quelques lignes, je ne pourrai pas explorer tous les autres effets toxiques sur notre vie et sur celle de l’environnement. En voici somme toute quelques-unes :
Comme vous l’avez constaté, il est préférable d’éviter toutes les boissons vendues dans des contenants de plastique. Et surtout, et cela est très difficile, refuser ou réduire les achats avec des emballages de plastique. Personnellement, malgré tous mes efforts, je n’y arrive pas encore. Alors, armez-vous de patience et d’ingéniosité!
Pour aider à la transition, le temps que l’industrie se mette au pas, il est souhaitable de revaloriser le plastique que l’on rapporte à la maison : laver, entreposer et réutiliser tous les sacs et les contenants de plastique non percés afin de les utiliser à nouveau.
Autres sources de plastique, les vêtements. Pour bien faire, si possible, éviter les tissus de nylon, polyesters, Spandex, acrylique et autres qui sont fabriqués à partir des dérivés du pétrole et qui contribuent à produire les microplastiques à partir de nos sécheuses à linge.
La plus grande source de plastiques provient des emballages. En plus des aliments emballés, nous avons développé et encouragé avec la pandémie les commandes par Internet. Pensez à tout ce plastique et toute l’énergie consommée pour le transport de vos commandes. Le modèle d’achat demande une remise en question pour diminuer l’ajout de plastique dans l’environnement. Les sites d’enfouissement débordent et les écocentres ont du mal à trouver des recycleurs.
Alors pour empêcher les plastiques de se retrouver là où ils sont nuisibles, c’est de faire un meilleur tri à la source, c’est-à-dire, directement dans votre bac de recyclage. Cela permet au centre de tri de constituer des ballots de plastiques de meilleure qualité pour l’industrie qui pourra les valoriser à leur tour. Ce n’est que quelques pistes, mais encore une fois, il faut bien commencer quelque part!
Sandra Côté,
agente de pastorale
Responsable diocésaine de la transition écologique