Échos du 25-08-2024 – Temps de la Création – Il y a quelques années, je suis allé faire un pèlerinage en Italie, sur les pas de Saint-François-d’Assise. Je fais aussi partie d’une fraternité de prière franciscaine et ceux qui l’ont remarqué, je porte un tau (la croix des franciscains) comme croix dans mon cou. Tout cela pour vous dire l’amour que je porte à ce saint comme le Pape qui a pris son nom. En 1979, le pape Jean-Paul II, a désigné saint François d’Assise comme saint patron des « cultivateurs de l’écologie ». Je vous parle de lui car nous allons entrer dans le mois du temps pour la création qui va du 1 septembre au 4 octobre. Ce temps se termine par l’anniversaire de Saint François. Chaque année, il a thème différent, cette année « espérer et agir avec la création ».
Dans la lettre de l’apôtre Paul aux Romains, l’image biblique décrit la Terre comme une mère gémissant dans l’enfantement (Rom 8,22). François d’Assise l’a compris quand il a fait référence à la Terre comme à notre sœur et à notre mère dans son Cantique des Créatures. Les temps dans lesquels nous vivons montrent que nous ne comprenons pas la Terre comme un don de notre Créateur, mais plutôt comme une ressource à utiliser.
Pourtant, il y a de l’espoir et l’espérance d’un avenir meilleur. Espérer dans le contexte biblique ne signifie pas rester immobile et silencieux, mais plutôt gémir, pleurer et travailler activement pour une vie nouvelle au milieu des luttes. Tout comme dans l’enfantement, nous vivons une période de douleur intense, mais une vie nouvelle arrive.
Pour la durée du mois, vous trouverez sur notre site ou sur notre page Facebook des prières des réflexions pour chaque semaine. Bon mois du temps pour la création!
Ani Ménard, coordonnatrice des activités paroissiales
Échos du 18-08-2024 – Témoignage de marguilliers
Être marguillier, c’est mettre nos talents d’administratrice ou d’administrateur au service de notre communauté chrétienne par le biais de l’assemblée de fabrique. Pour cela, il faut tout simplement avoir à cœur la santé financière de notre paroisse et la conservation de son patrimoine immobilier. De plus, notre engagement personnel comme marguillier exprime notre foi, notre attachement à l’Église et témoigne de notre joie de pouvoir servir efficacement nos paroissiens.
Dans le cadre de leur travail, les marguilliers se répartissent les responsabilités pour gérer le budget de la paroisse et ses ressources humaines, participer à la prise de décision des rénovations à effectuer, s’assurer du bon fonctionnement du cimetière et chercher constamment des moyens de financement. Le tout, pour permettre le bon fonctionnement des activités pastorales qui demeurent la raison d’être de notre Église. D’ailleurs vous constaterez qu’une activité religieuse et communautaire intense se déroule à l’église et au sous-sol de notre église.
Votre implication au sein de l’assemblée de fabrique se fait selon vos goûts, vos disponibilités et vos habiletés. Alors, n’hésitez pas, peu importe votre âge ou votre genre, à vous impliquer comme marguillier car l’expérience en vaut la peine… et l’équipe de Saint-Bruno est formidable. Lorraine Lacharité, marguillière à Saint-Bruno
Ayant baigné dans la pastorale et l’aide au déroulement de célébrations religieuses dès mon jeune âge, j’ai, contrairement à bien des gens de mon époque, continué à pratiquer ma religion et croire aux bienfaits de l’existence d’une église dans ma communauté. C’est pourquoi j’ai accepté de devenir marguillier à St-Bruno, tout en sachant que, en soutien aux services offerts par la paroisse, il faut des gens dévoués pour faire « fonctionner la machine ». Depuis quelques années, je suis impliqué dans l’administration des contrats d’entretien pour le cimetière et le presbytère, en complément des responsabilités des employés de la paroisse. Je suis aussi appelé à prêter mon aide pour différentes activités, telles levée de fonds, envoi des rappels de la dîme, tenue de repas payants au sous-sol, aide aux rencontres de catéchèse, prise de décision pour les priorités des employés de soutien et d’entretien, etc. Dans notre monde individualiste, il est rafraîchissant de rencontrer des gens qui sont prêts à donner de leur temps libre pour le bienfait de la paroisse et, par ricochet, celui de nos paroissiens : c’est ce genre de personnes que mon rôle de marguillier me permet de côtoyer. Léo Gravelle, marguillier à Saint-Bruno
Un petit mot d’un marguillier
Avant d’être capitaine il faut être matelot, porter la blouse de laine et le béret de son bateau. Mélodie d’un autre âge, source d’inspiration. Afin d’être marguillier il faut être paroissien, bénévole dans son cœur, offrir ses mains.
Marguillier, qui est-il donc, d’où vient ce mot ? Traduit de l’anglais le mot ‘’churchwarden’’ signifie membre du conseil de fabrique d’une paroisse et dans l’expression de notre modernité démystifiée, il s’agit d’une personne laïque chargée de la garde et de l’entretien d’une église. Tout un préambule et ce n’est pas une mise en scène pour vous dire toute l’importance de cette humble fonction.
Avoir la foi, être de bonne foi assortie d’un esprit généreux, être disponible occasionnellement pour participer aux décisions administratives, voilà le canevas qui permet d’être en service pour notre église paroissiale tant dans la survie du prestigieux patrimoine qu’est le bâtiment plus que centenaire et le rayonnement spirituel de tous les fidèles à l’Église du Christ dans la paroisse de
Saint-Basile.
Il y a deux mille ans Jésus a choisi douze apôtres pour perpétuer son Église et qui a-t-il recruté ? Pierre qui l’a renié, Paul qui s’acharnait contre l’Église naissante, Jacques, Jean et Judas qui l’a trahi. Il en avait besoin de douze. Il les a trouvés, collecteur d’impôts, tisserands, pêcheurs. Aujourd’hui, à Saint-Basile, il manque trois marguilliers et d’autres bénévoles, sauront-ils se
présenter ? Qui répondra à l’appel ? Il n’y a pas de prérequis, pas de grand diplôme, sauf la bonne volonté et un esprit de service.
Chè(res) ami(e)s, toutes les heures que le Seigneur m’a accordé afin de donner tant à ma paroisse d’adoption de Saint-Basile-le-Grand, dans ma paroisse natale en Gaspésie et dans les grands chantiers tels la Baie James, me permets de témoigner ma reconnaissance à la Providence en me gratifiant d’une bonne santé physique et d’un esprit assez alerte malgré un âge avancé !
J’ai mis quelques minutes à rédiger cet important rappel et un bref et franc témoignage. En partage avec tous les lecteurs de votre feuillet paroissial, je vous demande humblement de me lire jusqu’à la fin. Soyez bénis.
J. André Levesque, marguillier, vice-président d’Assemblée de Fabrique.
Échos du 11-08-2024 – Camp d’été – Nous avons vécu une année exceptionnelle avec un grand nombre d’inscriptions. Nous avons écrit nos actes d’apôtre lors des pastorales du matin et nous avons remplacé Sherlock Holmes et sa sœur, Enola qui était en vacances pour déjouer les plans machiavéliques de Moriarty, ennemi juré de Sherlock. Mais soyez sans crainte, nous avons réussi.
Le camp fut une réussite et nos animateurs furent excellents.
J’ai pour preuve ces témoignages de parents : « Je tenais à dire un immense merci pour les 3 semaines de camp que mes enfants viennent de vivre avec vous. Elles sont unanimes, c’est le camp qu’elles ont préféré « de toute leur vie ». – Merci à toute l’équipe et passez un très bel été! « Avant le camp pasto, mon jeune n’aimait pas les camps de jour d’été. Toute l’équipe d’animateurs y est pour quelque chose ». – « Merci pour la belle saison 2024 du camp de jour! Mon enfant a adoré chaque moment, elle a déjà hâte à l’année prochaine. Merci pour votre implication à toute l’équipe ».
Nos animateurs viennent de différent horizon. Certains ont d’abord été des participants au camp et maintenant ils animent.
Voici un témoignage de l’un d’eux : « Mon expérience au camp de jour était vraiment trippante. C’était mon premier emploi et j’étais avec les cinq-sept ans. Les enfants étaient drôles, gentils et ils ont beaucoup aimé jouer avec moi. Le Zoo de Granby était sans aucun doute l’activité la plus l’fun du camp et le parc aquatique a été super. J’étais un peu nerveux au début, mais très vite j’ai eu du plaisir à travailler et à animer les petits cocos. J’ai hâte à l’été prochain pour pouvoir encore être présent au camp ».
D’autres découvrent le camp en animant : « C’était mon premier camp d’été en tant qu’animateur et j’ai vraiment aimé ça travailler au camp. En même temps que travailler, j’ai pu m’amuser auprès des enfants. Je trouve que moi, Décibel et Carmel, on faisait un bon trio et on arrivait à bien surveiller et amuser les enfants ».
Comme vous pouvez le voir, les animateurs et les jeunes ont juste hâte à l’été prochain. À l’année prochaine! Ani
Échos du 04-08-2024 – Nous aurons une nouvelle chronique dans notre semainier : « Écho-Pasto ». Un écho de notre vie paroissiale. Si on regarde dans le dictionnaire sous écho, on dit : « Réflexion du son par un obstacle qui le répercute ». Nous allons relater nos expériences pour qu’elles répercutent sur les êtres.
Cette chronique sera l’écho de ce que nous vivons dans notre communauté. Pour qu’elle ressemble vraiment à tous, elle pourrait être écrite par tous. Elle est là pour témoigner de notre foi, de nos vies de chrétiens.
Pour mieux comprendre, voici quelques exemples et des primeurs des premières rubriques. La semaine prochaine, vous pourriez lire des témoignages de jeunes animateurs de notre camp de jour. Une autre semaine, ce sera des témoignages de marguilliers ainsi que l’explication du mois du temps de la création.
Nous pourrions lire un témoignage d’un paroissien qui a vécu une expérience ou lu un livre dont il veut nous faire part.
Cette chronique est là pour parler de nous, pour nous connaître davantage, pour parler de notre spiritualité, pour avancer. J’ai hâte de vous lire.
Ani Ménard, Coordonnatrice des activités pastorales de l’unité
P.S. Vous voulez écrire un Écho-Pasto, écrivez-moi sur mon courriel : coordo2stb@gmail.com